Derrida écrit que : « Derrière un roman ou un poème, derrière la richesse d’un sens à interpréter, il n’y a de sens secret à chercher. Le secret d’un personnage n’existe pas, il n’a aucune épaisseur en dehors du phénomène littéraire ». Peut-être qu’en revanche, comme ce qui fait sens se tient dans les interstices signifiants, ce sens est non pas un secret mais comme un masqué/démasqué derrière un voile soulevé par la brise. Le poème ou le texte n’existe que comme effet de ses noumènes, le révélé et le caché de la chose non pas « en soi » mais « parmi soi », une compacité, une matière noire truffant les interstices de la nappe textuelle et comme l’écrit Goethe au vers 383 du Premier Faust, maintient « l’univers du monde », du texte, « dans sa cohésion intime ».